Social : une journée, deux manifestations

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L'ESSENTIEL - Enseignants, salariés menacés de licenciement : les mécontents étaient dans la rue.

Deux mobilisations mais une seule journée d’action : les salariés victimes de plans sociaux et les enseignants du primaire ont manifesté mardi pour faire entendre leurs revendications. Que demandaient-ils ? Quelle forme a pris leur mobilisation ? On vous résume tout.
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# LES VICTIMES DES PLANS SOCIAUX

Leur revendication.Goodyear, PSA, Virgin, ArcelorMittal, Sanofi  etc. : quelle que soit leur entreprise, ces manifestants avaient un objectif commun : faire pression sur le gouvernement pour qu’il limite les plans sociaux et empêche la fermeture de sites rentables.

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Leur journée d’action. Plusieurs centaines de salariés se sont retrouvés devant le siège social d’une société qui vient d’annoncer une fermeture d’usine : le spécialiste des pneus Goodyear. Face à l'important dispositif policier déployé, le ton est rapidement monté : certains manifestants ont lancé des fumigènes, des bouteilles et des œufs aux forces de police qui ont déployé des véhicules avec grille permettant de faire barrage et ont fait usage de gaz lacrymogènes.

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# DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

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Leur revendication. Les enseignants ne s’opposent pas à la réforme des rythmes scolaires, qui prévoit le retour à 4,5 jours de cours, mais ils demandent son report à 2014, histoire de permettre une concertation. Les syndicats ont néanmoins d’autres dossiers en tête, notamment l’amélioration des conditions de travail et de rémunération.

Leur journée d’action. Au niveau national, 36,17% des enseignants du primaire étaient en grève, selon le ministère, près de 60% d'après le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. A Paris, plusieurs milliers de Franciliens ont manifesté (5.800 selon la police, 12.000 selon le syndicat). Des rassemblements allant de quelques centaines à deux milliers de personnes ont également eu lieu à Toulon, Strasbourg, Besançon, Reims, Le Mans, Cherbourg, Marseille ou encore Lyon. Dans la capitale, où les instituteurs sont remontés contre le maire Bertrand Delanoë (PS), 62% d'entre eux n'ont pas fait cours, a fait savoir le ministère, le SNUipp-FSU évoquant "près de 80%", quasiment autant que le 22 janvier. Le Conseil de Paris a décidé de créer un groupe de travail sur la question.

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