SeaFrance fixée sur son sort mercredi

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avec AFP

Malmenée par la concurrence du tunnel sous la Manche, la compagnie française de ferries SeaFrance, qui emploie 880 personnes à Calais et Douvres, connaîtra son sort mercredi : une liquidation, ou alors une reprise, par les salariés ou une société privée. Le tribunal de commerce de Paris a examiné le 25 octobre les deux offres encore en lice pour sauver cette filiale déficitaire de la SNCF, qui emploie 880 salariés CDI et jusqu'à 220 CDD selon les saisons. Il doit annoncer sa décision mercredi. La première offre de reprise associe Louis Dreyfus Armateurs (LDA) au groupe de ferries danois DFDS, poids-lourd européen du transport maritime avec 5.000 employés. La seconde est un projet de Scop (Société coopérative et participative) présenté par la CFDT, syndicat majoritaire de l'entreprise.

L'offre de la direction de SeaFrance, qui prévoyait une recapitalisation à hauteur de 160 millions d'euros via notamment un prêt de la SNCF, a été retoquée par la Commission européenne, qui l'a jugée contraire aux règles de la concurrence. Elle ne figure donc plus dans les options présentées au tribunal de commerce.