"Ne pas aller à l'école, c'est un révélateur de dysfonctionnement personnels, sinon familiaux gravissimes, qui relèvent de la prise en charge par le tribunal pour enfant et pas simplement du retrait des allocations familiales", a affirmé au micro d'europe1 Jean-Pierre Rosenczveig, président du tribunal pour enfants de Bobigny. Il a également souligné mercredi "qu'il ne suffisait pas de déposer son enfant à l'école, mais qu'il fallait montrer qu'on s'intéresse à sa scolarité". "Il faut restaurer du dialogue entre parents et enfants, entre famille en difficultés et action sociale [...] C'est en prévenant les problèmes et en s'y attaquant qu'on va limiter les dégâts", a-t-il ajouté.