Rocancourt : "une histoire bidon"

Christope Rocancourt est satisfait d'être libre mais conteste sa condamnation.
Christope Rocancourt est satisfait d'être libre mais conteste sa condamnation. © MAXPPP
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avec Julien Pearce
Malgré sa condamnation, Christophe Rocancourt conteste avoir abusé de Catherine Breillat.

Après deux mois de détention préventive, Christophe Rocancourt a quitté la prison de la Santé vendredi. Il venait pourtant d’être condamné à 16 mois de prison dont huit ferme.pour "abus de faiblesse" à l'encontre de Catherine Breillat. Mais les six mois qu’il doit encore purger pourront faire l’objet d’aménagement, et l’ex-escroc des stars est désormais libre comme l’air. "Bien sûr, je suis content d’être libre, comme tout homme", a-t-il réagi pour Europe 1, avant de tempérer : "mais je ne suis pas coupable du fait, donc je ne l’ai pas accueilli au top, quand même".

Car Christophe Rocancourt n’en démord pas. "Comment je pourrais être satisfait ? Je serais satisfait d’avoir pris 16 mois pour quelque chose que je n’ai pas fait ? Dans cette histoire, il n’y avait pas d’abus de faiblesse. Il n’y en avait pas", martèle-t-il. "En plus, c’est une histoire bidon, c’est une histoire bidon, qu’est-ce que je voulais que je dise…"

"Il n’y avait pas d’abus de faiblesse" :

Christophe Rocancourt a été condamné pour avoir profité de l'état d'extrême fatigue de la réalisatrice Catherine Breillat, âgée de 63 ans, après un accident vasculaire cérébral survenu en 2005, pour lui extorquer plus de 700.000 euros. Outre sa peine de prison, l’ex-escroc doit aussi verser à sa victime 578.000 euros de dommages et intérêts. Mais il jure être insolvable. "Je donnerai 20 euros par mois. Voilà comment je vais rembourser", a-t-il ironisé. "Pendant 2.000 ans, je lui donnerai 20 euros par mois."