"Aujourd’hui, les fabricants d’avertisseurs de radars jouent très très gros", a décrypté François Tarin, journaliste à Auto-Plus, vendredi midi sur Europe 1, à propos du rendez-vous de l'association regroupant les fabricants français d'avertisseurs de radars (AFFTAC) vendredi à Matignon pour contester l’interdiction envisagée de leurs appareils.
"Ils sont là pour convaincre le gouvernement que leur dispositif n’est pas l’arme absolue du chauffard mais bien un outil pédagogique pour apprendre à modérer sa vitesse, à se concentrer sur la route et pas sur son compteur de vitesse", a-t-il détaillé. Évoquant la mission d'information qui doit mettre fin à la polémique et à la cacophonie d'annonces contradictoires, ce spécialiste de l'automobile y voit un moyen d'enterrer cette affaire.
"La mission d’information, cela va être le bon paravent pour le gouvernement pour mettre l’affaire sous le tapis pendant un certain temps, en attendant des conclusions qui, depuis le début, auraient dû être demandées par le gouvernement parce que, encore une fois, on réfléchit avant d’agir", a estimé François Tarin, avant de conclure : "c’est marche arrière toute pour le gouvernement qui va trouver une pirouette".