Cécile Brossard, condamnée en juin 2009 à huit ans et demi de détention pour le meurtre de son amant, le banquier Édouard Stern, est sortie mercredi de prison. Dans un communiqué diffusé à la presse suisse, la Française écrit avoir "purgé sa peine et obtenu sa libération conditionnelle". Incarcérée en mars 2005, peu après la mort du financier, Cécile Brossard fait désormais l'objet d'une interdiction d'entrée sur le territoire suisse pour une "période de dix ans".
Et maintenant ?
La maîtresse du banquier Édouard Stern a donc regagné la France mercredi. On sait qu’elle est particulièrement proche de sa soeur, la seule personne de sa famille à être venue témoigner au procès. Cécile Brossard souhaiterait se remettre à peindre et à sculpter, comme elle le faisait dans sa maison de Nanteuil-le-Haudouin, dans l'Oise. Pendant sa détention, Cécile Brossard a pris des cours de langues étrangères. Sans toutefois travailler à l'extérieur.
Son souhait, aujourd’hui, est de se faire oublier. De ne plus évoquer publiquement le drame. Elle l'a écrit aux enfants et à la femme d'Edouard Stern. "C’est toujours le même remords qui la mène aujourd’hui à s’abstenir de toute déclaration aux médias", ajoute l'un de ses avocats, Maître Alec Raymond.
Le 28 février 2005, Cécile Brossard avait tué son amant de quatre balles tirées à bout portant, en plein jeux sadomasochistes, au domicile d’Édouard Stern. En mars 2010, elle avait été transférée de la prison pour femmes d'Hindelbank, dans le canton de Berne, à l'établissement pénitentiaire de Riant-Parc à Genève où elle bénéficiait d'un régime de semi-détention.