Procès Viguier: Un homicide involontaire?

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Lors du procès Viguier qui se tient à Albi, un des avocats de la partie civile a plaidé vendredi les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner pour expliquer comment le professeur de droit toulousain Jacques Viguier aurait tué son épouse Suzanne le 27 février 2000. "La question qui se pose est : l'a-t-il tué volontairement, involontairement ou par accident", a expliqué Me Guy Debuisson, un des avocats des sœurs de Suzanne, devant la cour d'assises du Tarn, qui juge en appel Jacques Viguier. Pour lui, ce dernier ne voulait pas divorcer et a "dégoupillé" lors d'une énième dispute avec son épouse qui avait pris rendez-vous le lendemain pour entamer une procédure de divorce. "C'est une dispute conjugale qui se termine malheureusement par un geste fatidique qu'il n'a pas voulu commettre", a-t-il estimé.