Quelque 200 personnes étaient rassemblées mardi matin dans le calme devant le tribunal de commerce de Rouen, qui examine les offres de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) alors que l'autorisation de poursuite de l'activité expire le jour-même.
Les administrateurs judiciaires sont entrés à 09H30 dans le tribunal de commerce, sur l'entrée duquel une banderole proclamait "Non à la mort du raffinage". "La cession doit être privilégiée à toute autre forme de solution", a affirmé à l'AFP Nicolas Vincent, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. "Je vois mal le fait de faire revivre aux salariés la même histoire qu'on a vécue les 18 derniers mois", a-t-il expliqué, avant d'ajouter: "c'est pourquoi nous demandons à ce que le tribunal de commerce se positionne sur les documents fournis pas les candidats repreneurs".