Périgueux : les pères descendent du pylône

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avec AFP

Deux pères réclamant un accès accru à leurs enfants, et qui s'étaient juchés samedi sur un pylône de 25 mètres à Périgueux, ainsi qu'un troisième les ayant rejoints dans la nuit, sont redescendus dimanche et ont été entendus par la police, a-t-on appris de sources concordantes. Stéphane Joly et Arnaud Allain, qui avaient escaladé samedi après-midi le pylône surplombant la gare de Périgueux, en sont redescendus vers 9 h 30 sans incident, en compagnie d'un troisième père qui les avait rejoints.

Ils ont ensuite été entendus par la police, dans le cadre d'une plainte déposée par la SNCF pour entrave à la circulation ferroviaire, a-t-on précisé auprès de la préfecture. Ils ont été relâchés à la mi-journée. Le pylône sur lequel ils étaient juchés surplombait des voies en gare de Périgueux, et leur action a occasionné samedi un léger retard sur un train.

Les pères dénonçaient des jugements selon eux "anti-père", qui ont restreint leur accès à leurs enfants, qu'ils n'ont pas vus pour certains depuis plus d'un an, ou uniquement dans un cadre neutre et médiatisé. M. Joly a indiqué être redescendu plus tôt que prévu en raison d'un soin médical à assurer, mais a annoncé d'autres actions à venir.

Ces initiatives de "pères perchés" pour attirer l'attention sur des problèmes de garde d'enfant ou droit de visite, se sont multipliées ces derniers mois depuis l'action médiatisée d'un père à Nantes en février. Ces dernières 48 heures, des actions similaires ont ainsi été menées à Ploufagran (Côte d'Armor) et Forbach (Moselle).