Péchenard : "demander des fadettes n'est pas illégal" (E1)

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Interrogé sur les différentes affaires qui touchent la police, Frédéric Péchenard a souhaité mercredi qu'on "laisse la justice faire son travail". Sur l'affaire du Carlton, le directeur général de la police nationale a admis sur Europe 1 "un certain nombre de dérives".

En ce qui concerne l'affaire des fadettes et la mise en examen du procureur Philippe Courroye, Frédéric Péchenard a répondu que "la demande et l'étude des facturations détaillées n'est en soi pas illégale", sans se prononcer sur cette affaire directement. "La police travaille au quotidien avec un certain nombre de moyens juridiques et techniques", a-t-il déclaré, assurant avoir "fait (son) devoir" en demandant aux services de police d'identifier "le haut fonctionnaire qui probablement (...) divulguait des informations confidentielles dans une affaire judiciaire alors qu'il est tenu au secret professionnel".

Entendu comme témoin assisté dans le cadre des écoutes illégales d'un journaliste du Monde, le policier a assuré "n'avoir reçu d'ordre de personne" pour cette enquête. Il a défendu l'Inspection générale des services (la police des polices), mise en cause par le procureur Courroye. "A ma connaissance ce qu'on reproche à l'Inspection générale des services c'est d'avoir obéi aux instructions d'un magistrat", a-t-il indiqué.