Pasqua réclame la levée du secret défense

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C'est sur un ton ferme que Charles Pasqua a demandé vendredi avec insistance la levée du secret défense, "sur les affaires de ventes d'armes" datant de 10 ou 20 ans. L'ancien ministre de l'Intérieur, rejugé en appel dans l'affaire de l'Angolagate, faisait allusion à cette affaire mais aussi à celle de Karachi - un attentat qui avait fait 15 morts, dont 11 salariés français de la Direction des constructions navales, le 8 mai 2002 -..

"Il est normal, pour que les intérêts vitaux soient protégés, de ne pas tout livrer sur la place publique", a-t-il dit, "mais pour des affaires datant de 20 ans, 15 ans, qu'on continue à maintenir le secret défense, c'est un non sens" parlant d'"atmosphère empoisonnée concernant toutes ces affaires de ventes d'armes".

Charles Pasqua conteste la peine de trois ans de prison dont un ferme prononcée contre lui en première instance dans l'Angolagate, cette affaire de trafic présumé d'armes vers l'Angola dans les années 1990.