Pas de remise en liberté pour Dutroux

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avec AFP , modifié à
La justice belge a rejeté lundi la demande de remise en liberté, en raison d'un risque de récidive.

Marc Dutroux reste finalement derrière les barreaux. La justice belge a rejeté lundi la demande de remise en liberté sous bracelet électronique introduite par le meurtrier pédophile belge, en raison notamment du risque de récidive de l'homme "le plus détesté" de Belgique. "Il n'y a pas lieu d'octroyer une mesure de surveillance par un bracelet électronique", a déclaré la présidente du TAP.

L'absence de perspective de réinsertion. Le tribunal d'application des peines (TAP) de Bruxelles a expliqué sa décision en raison de "l'absence de perspective de réinsertion" de Marc Dutroux, condamné à la perpétuité en 2004 et qui avait personnellement plaidé le droit de pouvoir purger sa peine à domicile sous surveillance électronique.

Le projet de réinsertion de Marc Dutroux, 56 ans, a été jugé non crédible sur plusieurs points : absence de projet professionnel sérieux - il souhaite devenir plombier ou carrossier indépendant - et de lieu d'hébergement potentiel, risque d'importuner ses victimes et leurs familles et danger de récidive.