Où sont les radars les plus flasheurs ?

169.521, c'est le nombre de flashs enregistrés par la cabine radar la plus active. Elle est située en Meurthe-et-Moselle.
169.521, c'est le nombre de flashs enregistrés par la cabine radar la plus active. Elle est située en Meurthe-et-Moselle. © MAXPPP
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Marion Sauveur , modifié à
La cabine la plus active, en Meurthe-et-Moselle, flashe 30 fois plus que la moyenne nationale.

500 millions d’euros par an, c’est ce qu’ont rapportés les radars fixes l’an dernier à l’Etat. Auto Plus a fait le calcul. Le magazine spécialisé dans l’automobile a réalisé cette semaine un dossier spécial sur les cabines qui traquent les excès de vitesse, dans lequel il cible les plus rentables. Tour d’horizon.

Les champions des flashs. C’est en Meurthe-et-Moselle, sur le bord de l’A31, dans le sens Metz-Toul, qu’est situé le radar automatique qui a le plus travaillé en 2010. Il s’est activé à 169.521 reprises l’an dernier. Alors qu’en moyenne les cabines flashent 17 fois par jour, celle-là prend environ 465 excès de vitesse quotidiens, soit près de 30 fois plus que la moyenne nationale. Selon les calculs d’Auto Plus, ce radar rapporte ainsi 17.500 euros quotidiennement à l’Etat.

L’appareil automatique le plus rentable sur une portion à 70 km/h est à Lille, sur la N356. Il a enregistré 85.758 flashs l’an dernier, un chiffre largement supérieur aux 6.346 excès en moyenne par cabine.

Paris n’échappe pas à la règle. Sur la voie Georges Pompidou, une cabine enregistre sur une portion à 50 km/h 230 flashs par jour en moyenne. De quoi rapporter en moyenne 7,5 millions d’euros à l’Etat.

L’axe le plus risqué. La voie au plus grand nombre de radars est le grand contournement de Paris. L’A86, qui effectue une boucle de 80 kilomètres autour de la capitale, comprend 21 cabines automatiques. 301.877 automobilistes ont ainsi été pris en flagrant délit de vitesse en 2010 sur cet axe.

Les départements à éviter. Les Yvelines triomphent : le département du sud-ouest francilien compte au total 33 cabines, soit une tous les cinquante kilomètres environ. En comparaison, le réseau routier recense un radar automatique tous les 500 kilomètres.

Mais malgré leur importante présence dans le département, ce n’est pas celui où retentissent le plus de flashs. L’Essonne obtient le record en la matière. Les 23 radars de ce département du sud de l’Ile-de-France ont ainsi relevé 445.267 excès de vitesse. C’est quatre fois plus que la moyenne des départements.