Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, a estimé que "Greenpeace n'a rien démontré" en termes de failles, avec l'intrusion mercredi d'un individu en parapente à moteur sur le site, mais au contraire montré que le "dispositif de protection est efficace". "L'interpellation a eu lieu en huit minutes" après la détection, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse, jugeant que "l'événement de ce matin démontre très clairement que notre dispositif est efficace". Le directeur de la centrale a insisté sur la protection et la surveillance du site, tout en refusant de détailler les moyens employés qui relèvent du "confidentiel défense".
Le sous-préfet de l'Ain, Emmanuel Dupuis, a renchéri : cet épisode "a montré une excellente réactivité des services, et une parfaite coordination entre l'exploitant, EDF, et les forces de gendarmerie", selon lui.
Le pilote, un Allemand âgé d'une trentaine d'années, a été placé en garde à vue pour "survol volontaire d'un aéronef d'une zone interdite". Il encourt une peine de prison. Un complice français, qui s'est simplement "présenté à l'accueil pour savoir ce qu'était devenu son camarade qui était sur le parapente", a aussi été arrêté immédiatement et placé en garde à vue.