L'aérodrome de Maré était toujours tenu dimanche par des membres du "collectif des usagers" de la compagnie aérienne Aircal, après des affrontements qui ont fait samedi 4 morts et 23 blessés, ont assuré les autorités. "Les belligérants sont toujours très déterminés et l'aérodrome est encore tenu par les usagers", a déclaré un porte-parole du haut-commissariat. Trois barrages sont érigés en divers points de l'île, où plus d'une centaine de gendarmes et militaires ont été déployés.
Selon un bilan provisoire, quatre personnes ont été tuées et 23 autres blessées samedi lors d'une fusillade, qui a opposé les membres d'un collectif des usagers de la compagnie domestique Aircal (abbréviation de Air calédonie) à des habitants du district de Guahma, qui voulaient les déloger de l'aéroport. Depuis le 22 juillet, plusieurs aéroports domestiques sont bloqués en Nouvelle-Calédonie par des usagers, qui protestent contre le relèvement des tarifs de la compagnie Aircal, dont le président est Nidoish Naisseline, également chef coutumier kanak du district de Guahma.