Nathalie Gettliffe, le remake ?

© MAXPPP
  • Copié
, modifié à
Comme son premier mari, le père de ses deux derniers garçons l’accuse d’enlèvement d’enfants.

Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir aidé son ex-compagne, Nathalie Gettliffe, à enlever ses deux aînés nés d’une précédente union. Aujourd’hui, c’est lui qui lui accuse la Franco-canadienne d’avoir enlevé leurs deux garçons de 4 et 5 ans. Ce qu’elle dément.

Une enquête ouverte

"Neuf ans presque jour pour jour après l'enlèvement de ses deux enfants aînés au Canada (...) Nathalie Gettliffe a récidivé en enlevant cette fois (ses) deux derniers enfants", écrit Francis Gruzelle, 50 ans, dans un mail adressé à l'AFP. Le parquet de Privas a ouvert une enquête mais n'a pas encore décidé de la qualification et des suites à donner à cette nouvelle affaire d’enlèvement.

Les faits remontent au 5 août. Nathalie Gettliffe quitte alors le domicile de Francis Gruzelle à Saint-Alban-d'Ay où elle était venue passer des vacances avec ses deux enfants, Jean-Philippe et Martin. Depuis la séparation du couple en 2009, les deux garçons vivaient principalement avec leur mère, maître de conférence à l'université de Strasbourg, et voyaient leur père le reste du temps.

Condamnée en 2006

En août dernier, Nathalie Gettliffe affirme avoir fui le domicile de son ex-compagnon à la suite de violences de sa part. Elle décide de porter plainte mais aucune poursuite pénale n’est engagée contre Francis Gruzelle. Ce dernier décide alors de saisir la justice, pour enlèvement d’enfants.

Nathalie Gettliffe a saisi le juge des affaires familiales de Strasbourg pour obtenir l'exclusivité de l'autorité parentale. Le juge des affaires familiales rendra sa décision sur le fond le 8 décembre.

Cette mère de famille a été condamnée en décembre 2006 par un tribunal de Vancouver, en Colombie-Britannique, à 16 mois de prison et 3 ans de mise à l'épreuve pour l'enlèvement en 2001 de Maximilien et Joséphine, ses deux enfants nés de son mariage avec le Canadien Scott Grant. A l’époque, elle avait justifié l’enlèvement de ses deux premiers enfants en raison de l’appartenance de leur père à l'Eglise internationale du Christ, un mouvement considéré comme sectaire en France, mais légal au Canada.