Mort de Rémi Fraisse : un campement évacué à Rouen

© CAPTURE D'ECRAN YOUTUBE
  • Copié
avec AFP , modifié à
OPPOSITION - Une centaine de militants écologistes étaient installés depuis mardi soir dans le centre-ville de Rouen. Ils ont été délogé par la police vendredi.

L'opération s'est déroulée rapidement et dans le calme. Les forces de l'ordre ont évacué vendredi matin un campement qu'une centaine de militants écologistes avaient installé depuis mardi soir, en plein centre de Rouen, à la mémoire de Rémi Fraisse. Vendredi, vers 4h30 du matin, les policiers, venus à bord de plus d'une vingtaine de cars de CR,S ont poussé les occupants hors du camp et commencé à le démanteler, en faisant usage de gaz lacrymogènes.

Une douzaine de tentes. Ces protestataires avaient érigé cette ZAD ("zone à défendre") mardi soir, après un rassemblement à Rouen à la mémoire du jeune homme tué le 26 octobre lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens. Ils s'étaient installés sur la place Foch, juste en face d'une aile du palais de justice. Le campement comprenait une douzaine de tentes, une cabane et des stands construits avec des palettes et du carton, et un "salon de discussion" avec canapés. Un manifestant s'était même installé la dernière nuit en haut d'un arbre. Bien visibles, ils invitaient la population à engager le dialogue sur les "violences policières", servaient des boissons chaudes et proposaient un peu de nourriture.

>> LIRE AUSSI - La carte de France des zones à défendre (ZAD)

Les manifestants, qui s'attendaient à être délogés, n'ont pas voulu partir d'eux-même. La mairie les avait avertis que leur évacuation avait été réclamée, via une ordonnance en référé rendue par le président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Rouen.