Meurtre de Plougonvelin : deux mises en examen

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Une call-girl et un jeune homme de 22 ans sont suspectés d’avoir participé au meurtre d’un sexagénaire dans le Finistère.

L’enquête sur le meurtre d’un sexagénaire, collectionneur d’art, à Plougonvelin dans le Finistère progresse. Le corps de l’homme, poignardé de 12 coups de couteaux, avait été retrouvé le 24 juillet dernier, dans sa villa qui venait d’être incendiée. Dans cette affaire, après une call-girl de 24 ans, c’est un jeune homme de 22 ans, originaire de Brest, qui a été mis en examen mercredi. Les deux ont été écroués.

Principal élément de l’enquête : les deux jeunes gens, qui se connaissent sans qu'on sache la nature de leur relation, étaient dans les environs de la villa de Plougonvelin le soir du drame. Les relevés téléphoniques ont permis de confirmer que leurs téléphones portables avaient déclenché l'antenne-relais la plus proche de la maison de la victime. Des témoins avaient déjà affirmé les avoir vus à proximité de la villa, certains parlant même d’une jeune femme avec un couteau.

Reste à déterminer le rôle exact des suspects. Ils ont été mis en examen tous les deux pour assassinat et destruction par incendie. Mais ils ne sont pas passés aux aveux et se mettent même en cause mutuellement dans leurs déclarations confuses. La jeune femme, qui avait rencontré le sexagénaire dans un bar à hôtesses de Brest, reconnaît seulement avoir passé une partie de la soirée avec lui. Le jeune homme, qu’elle désigne comme l’auteur du crime, a pour sa part quitté la Bretagne juste après le drame. Il a été arrêté vendredi dernier à Marseille alors qu'il venait signaler la perte de papiers d'identité.

Pour avancer, les enquêteurs comptent désormais sur les résultats des analyses ADN et sur une future confrontation entre les deux suspects. Le parquet n'exclut pas par ailleurs la participation d'une ou plusieurs autres personnes dans cette affaire. Pour quel mobile ? "l'appât du gain - la victime jouissait de revenus très confortables - semble la piste la plus sérieuse", écrit le journal Le Télégramme de Brest.