Meilhon : les failles du suivi étaient connues

  • Copié
avec AFP , modifié à

Les "difficultés insurmontables" rencontrées par les services de Loire-Atlantique chargés du suivi de Tony Meilhon étaient connues de la Chancellerie avant la disparition de Laëtitia Perrais, a affirmé jeudi le Syndicat de la Magistrature (SM).

Le SM (classé à gauche) cite un mail daté du 4 novembre 2010, adressé par le premier président de la cour d'appel de Rennes au directeur interrégional de l'administration pénitentiaire de Rennes, lequel l'avait alerté sur "les difficultés en matière de ressources humaines" des services dont il avait la charge.

Dans ce mail, le premier président de la cour d'appel "a répondu que, malgré de 'multiples rapports et mises en garde' de sa part, la Chancellerie avait décidé de ne pas pourvoir le poste manquant de juge de l'application des peines de Nantes", indique le SM, faute de moyens.