Les salariés du siège toulousain du voyagiste Fram ont repris le travail samedi après une grève de quatre jours, une mobilisation historique pour cette société qui n'avait connu jusque-là que 2 heures de débrayage, selon la direction et le personnel.
Le conflit portait sur la suppression de la "prime variable de gratification annuelle", versée traditionnellement en fin d'année, qui représente près d'un mois de salaire. La CGT, seul syndicat de l'entreprise, exigeait son maintien.
Avançant environ 10 millions d'euros de pertes en 2011 du fait de la crise des destinations arabes, Fram a d'abord supprimé la prime, avant de proposer au personnel de n'en verser que la moitié. Les représentants du personnel et la direction sont parvenus à un accord vendredi soir. La prime 2011 sera dégressive: elle correspondra à 80% du salaire pour les bas revenus et baissera jusqu'à 50% pour les bulletins de paie les plus importants.