Les Arcelor dans les rues de Paris

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avec AFP

Les 17 marcheurs d'ArcelorMittal, accompagnés d'une trentaine de militants syndicaux, ont achevé vendredi leur marche de l'acier en défilant de la place de la République vers la Tour Eiffel, où ils devaient rejoindre en milieu d'après-midi des salariés venus de Florange.

"Les sidés sont arrivés, on l'a fait", "l'acier lorrain vivra, les mecs", scandaient les métallos, partis le 28 mars de Lorraine. Rudy Crestani, 61 ans, le plus âgé des marcheurs, en retraite après 43 ans passés à l'usine de Florange, a raconté "l'aventure humaine" vécue par les marcheurs.

"On a des ampoules aux pieds, on a mal partout, mais lorsqu'on veut, on peut", a-t-il dit, en reconnaissant "des moments difficiles" mais aussi "une histoire d'amitié". "Au long du parcours, les gens nous ont encouragés", a-t-il ajouté, en précisant que les marcheurs lorrains avaient été accueillis dans des gymnases et des salles de sport. Chef d'équipe sur les hauts-fourneaux, Luis Freitas a confié "ressentir une fatigue musculaire". "Mais on a la niaque, on continuera", a-t-il assuré.