Le repreneur de Neo Security "sera français"

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avec AFP

Le président du groupe de gardiennage Neo Sécurité, Jean-Michel Houry, a affirmé à la presse mercredi que le probable repreneur de sa filiale, Neo Security, serait "français", sans en préciser toutefois le nom. Le repreneur de Neo Security sera français et ne sera, a priori, pas issu d'une entreprise du secteur", a assuré Jean-Michel Houry lors d'une conférence de presse improvisée à l'occasion d'un rassemblement de salariés devant le siège de la société, à Paris.

Les syndicats se sont dit "rassurés" à l'issue d'une réunion avec la direction du groupe. "Il n'y aura pas de vente à un concurrent ce qui exclut la 'vente par appartements'" de la filiale, a déclaré à la presse Patrick Charpentier, délégué central FO, au nom d'une intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFTC et CFE-CGC. Les syndicats privilégient pour la plupart la candidature du cabinet français d'expertise-comptable Fiducial qui, lundi, s'est mis sur les rangs pour reprendre la société de gardiennage en proposant de conserver l'intégralité de ses 5.000 salariés.

La solution d'une reprise par le Syndicat national des entreprises de sécurité (SNES), qui réunit la plupart des organisations patronales du secteur, est très décriée par les syndicats. Selon eux, ces entreprises "se partageraient le gâteau" et supprimeraient "près de 1.000 emplois (700 agents sur le terrain et 300 administratifs du siège)".