Le ménage de printemps : avant tout une question de bien-être

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Alexis Toulon , modifié à
ETUDE - Près de trois Français sur quatre font un grand ménage de printemps, selon OpinionWay. Et ce n’est pas qu’une question de propreté.

Vider les placards, ouvrir les fenêtres, taper les tapis… le printemps arrive, accompagner d’un grand ménage traditionnel. Cette pratique n’est pas un mythe selon une étude d’OpinionWay : 71% des Français s’y adonnent. Et l’enquête révèle que l’objectif premier des nettoyeurs n’est pas la propreté (39%), mais le bien-être pour 43% des sondés. Et les ennemis se nomment poussière, bactérie ou acarien.

Nettoyer pour se sentir bien. La poussière reste l’ennemi numéro 1 des chiffons français. 34% des personnes interrogées lui font la guerre car il représente "une lutte qui ne s’arrête jamais, répétitive : le propre contre le sale, comme le bien contre le mal", analyse le sociologue Ronan Chastellier. Le ménage de printemps est un combat métaphysique. Les bactéries et les microbes (26%) sont également diabolisés. La preuve, le développement des gels, lingettes, nettoyant, etc. vendus pour leur anéantissement. Les acariens, minuscules soldats au grand pouvoir de nuisance, sont également la cible de l’attention de 13% des grands nettoyeurs. Preuve finale que les Français sont en guerre avec le sale, selon l’étude : ils combattent la graisse avec des "sprays" enfermés dans des "pistolets".

L’extérieur, un ennemi dangereux. Les Français ont une méconnaissance de la qualité de l’air, pointe l’étude. 75% des sondés pensent que l’air extérieur est plus pollué que l’air intérieur, alors que c’est l’inverse. Et pour lutter contre l’air intérieur vicié, les Français utilisent parfois les mauvaises armes, comme les bougies parfumées. Autres chiffres surprenants du sondage : si 56% des personnes interrogées croient aux vertus du nettoyage pour améliorer la qualité de l’air, 23% pense qu’il suffit de ranger.

Echantillon de 1060 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

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