Le chèque-vacances s’offre la Liber-T

  • Copié
avec AFP , modifié à
Il permettra bientôt d’obtenir un badge de télépéage, synonyme de rapidité et d’économies.

Le passage au péage est souvent l’occasion pour les salariés d’utiliser leurs chèques-vacances. Mais ce moyen de paiement a ses limites : comme dans les hôtels et les restaurants, il est impossible de se faire rendre la monnaie. Les sociétés d’autoroutes ont donc décidé de proposer un badge automatique payable entièrement par chèque-vacances, avec la promesse d’une plus grande flexibilité.

Un badge de télépéage contre des chèques-vacances

06.07.Autoroute.telepeage.Maxppp.135.240

 A partir du 1er janvier 2013, les vacanciers qui utilisent le chèque-vacances pour payer leur péage d'autoroute vont pouvoir passer au badge de télépéage. L'Agence nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV) a annoncé vendredi l’arrivée imminente d’une nouvelle offre, baptisée "Liber-T-Vacances".

Ce service permettra aux bénéficiaires des chèques-vacances de profiter des avantages du télépéage sur l'ensemble du réseau autoroutier avec les voies réservées, une rapidité du passage et un paiement facilité, estiment l'ANCV et l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA).

Un crédit valable pendant un an

Pour obtenir le badge, il faut s'inscrire gratuitement sur le site Autoroutes.fr et ouvrir un compte sur lequel seront déposés jusqu'à 150 euros par an en Chèques-Vacances. Le client recevra ensuite son badge de télépéage, utilisable à compter du 1er janvier, et qui lui permettra de régler le montant exact de son trajet.

En cas de dépassement des 150 euros, des frais de gestion seront comptés, comme pour les cartes habituelles de télépéages.

Les chèques version papier bientôt abandonnés

Cette annonce a néanmoins un effet pervers : à partir de 2013, les péages refuseront les chèques papier. Ceux qui souhaitent ne s’en servir qu’à de très rares occasions, et non bloquer de l’argent sur un compte Télépéage, n’apprécieront pas ce bond technologique.

Mais ils risquent de n’avoir pas vraiment le choix puisque "un certain nombre de péages n'ont plus d'accueil humain", a prévenu le directeur de l'ANCV Philippe Laval. Quelques 2,5 millions de passages sont réglés actuellement en chèques-vacances.