Le bizutage régresse mais persiste

  • Copié
avec AFP

Le bizutage tend à régresser, a constaté jeudi lors d'une conférence de presse à Paris le Comité national contre le bizutage (CNCB), en se félicitant d'avoir multiplié des campagnes de sensibilisation auprès des établissements et des ministères concernés. "Il y a énormément d'établissements d'enseignement supérieur qui ont pris leurs responsabilités (...) mais même si le phénomène régresse, il reste encore bien présent dans certains établissements", a lancé la présidente du CNCB, Marie-France Henry.

"Le bizutage vous trouvez ça drôle? Non", proclame une des nombreuses affiches de la campagne de sensibilisation qui passe également par des plaquettes, des diaporamas fustigeant "ses dérives" et dénonçant la banalisation du phénomène chez les bizuteurs. "Accueillir des nouveaux ce n'est pas bizuter, on n'a pas l'habitude d'accueillir ses amis en leur faisant subir des choses qui vont les traumatiser pour dix ans de leur vie", a-t-elle insisté, en prônant la nécessité d'une "réflexion à la fois" des élèves, des chefs d'établissements, des enseignants, des ministères concernés, dont ceux de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la défense notamment.