Le bac puissance 3

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avec Noémie Schulz , modifié à
REPORTAGE - A une semaine du bac, ils confient leurs appréhensions au micro d’Europe 1.

Originaires du Val-d’Oise, des triplés se préparent avec anxiété aux épreuves du baccalauréat, qui débute la semaine prochaine. Marianne, Christophe et Clothilde vont plancher sur les mêmes sujets du bac S, dès le 16 juin.

"Ne pas être le seul à ne pas l’avoir"

Frères et sœurs partagent une angoisse : être celui qui échoue et reste à la case lycée. Alors, il règne une certaine émulation dans la fratrie. "Je ne veux quand même pas être le seul à ne pas avoir le bac, sur les trois. Je préfère être premier que dernier", confie ainsi Christophe, avec le sourire.

"On veut juste l’avoir, c’est déjà ça. Lui veut viser la meilleure mention possible. Nous on essaie déjà de l’avoir", plaisante de son côté Clothilde.

Et la peur de ne pas être à la hauteur va de pair avec un état de stress particulièrement prononcé. Ainsi, Clothilde dit par exemple "stresser pour deux".

L'un motive l'autre

Pour les révisions, c’est plutôt "chacun dans son coin". Mais le jour "J", les triplés seront dans la même salle, les uns derrière les autres. Une présence rassurante, pour Clothilde. "Au bac de français, de les voir écrire, ça me donnais envie d’écrire un peu plus. Je levais la tête, je les voyais qui étaient bien, ça me donnait envie de me remettre bien dedans", décrit la jeune fille.

Le père des triplés, lui, craint l’après-bac. Marianne, Christophe et Clothilde ne comptent en effet pas emprunter le même chemin. Cursus sportif pour l’une, scientifique pour les deux autres : la fratrie risque d’être, pour la première fois, éparpillée.