"Je condamne la violence", a réitéré vendredi sur Europe1 le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, en réaction aux dégradations commis à l'occasion du mouvement de colère qui agite la Bretagne. "Il y a eu l'expression d'une colère, de messages forts. On les a entendus. Maintenant on est dans a solution concrète, pas dans l'escalade", a-t-il poursuivi. Les casseurs iront-ils en justice ? "Le Premier ministre a été extrêmement clair", a simplement indiqué le ministre, peu avant son déplacement à Rennes. Jean-Marc Ayrault a en effet annoncé mercredi à l'Assemblée nationale que les auteurs "identifiés" de violences faisaient l'objet de "convocations devant le tribunal correctionnel de Quimper". À la question de savoir pourquoi il ne se déplaçait pas dans le Finistère, cœur de la grogne, le ministre a répondu : "la Bretagne, c'est le Finistère, le Morbihan, les Côte d'Armor... C'est tout ça la Bretagne".