Loïk Le Floch-Prigent, libéré en février dernier après 5 mois passés dans une prison togolaise, est revenu mercredi soir sur Europe 1 sur les conditions de sa détention. "J'étais incarcéré dans la gendarmerie nationale", a-t-il expliqué. Avant de poursuivre :"j'avais un matelas, et je déambulais lorsque je le pouvais. Sinon, je restais dans le bureau de l'adjoint au capitaine du service de recherches et d'investigation".
"Les conditions physiques ne sont jamais épouvantables pour quelqu'un qui baroude comme moi", a raconté Loïk Le FLoch-Prigent. "J'étais en Afrique, je peux me contenter d'une écuelle et d'un seau pour me laver". "C'est mon avocat qui me nourrissait. Et le restaurateur français de Lomé qui me faisait un repas par jour, ce qui me suffisait largement", a-t-il conclu.