Ce sont les infirmières de garde de la clinique des Lilas qui ont averti leur direction fin juin : elles recevaient depuis un mois, plusieurs fois chaque nuit, des appels anonymes. Le téléphone sonnait au standard général puis les appels étaient transférés dans les bureaux des infirmières. Mais lorsqu'elles décrochaient, personne ne répondait au bout du fil, rapporte Le Parisien.
Pas de coupable en chair et en os
L'enquête a permis de déterminer que les appels venaient indirectement... d'un Christ. Excédées, les infirmières avaient noté le numéro de téléphone qui s'affichait ont demandé à Orange de faire des recherches. L'enquête de l'opérateur les a menées à l'abbaye de Chancelade, en Dordogne. Mais à 500 kilomètres des Lilas, impossible de trouver un coupable en chair et en os.
Après encore quelques recherches, le responsable informatique de l'abbaye a finalement découvert que la ligne facétieuse était celle de l'alarme qui relie un tableau installé dans une vitrine sécurisée à une société de gardiennage. C'est donc un Christ du XVIIème siècle du peintre hollandais Gerrit Van Honthorst qui dérangeait chaque nuit les infirmières.
Pas de responsable non plus
La société de sécurité assure que le problème ne vient pas de chez elle puisqu'elle continue à recevoir normalement les appels du système de sécurité. Elle a donc demandé à Orange d'intervenir. Et l'opérateur a assuré avoir réglé "le défaut".
Mais chez Orange, on se défend aussi de toute anomalie. Orange explique n'être intervenu que pour corriger un problème de "friture" sur la ligne et assure que le mauvais aiguillage des appels ne vient pas de chez lui.
Les voies du Seigneur sont impénétrables...