La vigilance de mise chez les militaires

A Montauban, les militaires sont appelés à la vigilance après la fusillades ayant tué deux de leurs camarades et un autre soldat abattu en pleine rue à Toulouse.
A Montauban, les militaires sont appelés à la vigilance après la fusillades ayant tué deux de leurs camarades et un autre soldat abattu en pleine rue à Toulouse. © MAXPPP
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MS avec AFP , modifié à
A Montauban, les camarades des militaires tués jeudi ont reçu de strictes consignes de sécurité.

Après la fusillade qui a coûté la vie à deux militaires à Montauban jeudi et le meurtre d'un de leurs camarades dimanche à Toulouse, des consignes de sécurité supplémentaires ont été données aux soldats.

"Il n'y a pas de paranoïa"

Les militaires ont été appelés à la prudence au 17ème Régiment de génie parachutiste, dont sont issus les deux hommes en uniforme qui retiraient de l'argent jeudi avant d'être tués par balles. "J'ai appelé mes subordonnés à une vigilance tout à fait naturelle en attendant d'y voir clair", a expliqué le général Patrice Paulet, commandant de la 11e brigade parachutiste dont fait partie le régiment de Montauban.

Mais, "personne ne se sent menacé. On se sent en sécurité. On est chez nous, il n'y a pas de paranoïa", a toutefois assuré Patrice Paulet. "De manière globale, l'état d'esprit est bon parce que c'est un régiment solide. Nous avons connu des pertes sévères en Afghanistan l'été dernier, ils savent gérer tout ça", a-t-il expliqué.

Pour autant, les soldats restent "choqués" parce qui est arrivé à leurs camarades. "Ils vivent dans une ville où ils sont complètement intégrés. Et là, de manière extrêmement surprenante et dramatique, intervient cet événement. Perdre ses camarades en opération, c'est dramatique, mais ça fait partie de notre métier. Perdre des camarades d'une balle dans la nuque tirée de trois quarts arrière, (ce n'est) pas dans le même registre", a conclu le général.