La justice ordonne le dédommagement d'ex-salariés de Flodor

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le groupe italien Unichips a été condamné à indemniser 178 ex-salariés de Flodor, licenciés en 2005, car il ne leur a proposé aucune solution de reclassement.

C'est l'épilogue judiciaire d'un lent déclin industriel. De plan social en plan social depuis 20 ans, l'usine était passée de 800 à 180 salariés. Et, au moment de la fermeture, aucune proposition de reclassement ne leur a été faite à l'intérieur du groupe Unichips.

C'est précisément pour ce motif que les juges donnent raison aux salariés qui dénoncaient les mesures d'accompagnement prévues par le plan social. Le tribunal de grande instance de Péronne a condamné mardi le groupe italien Unichips, la maison-mère de l'ancienne usine de chips Flodor, à verser jusqu'à 50.000 euros à chacun des quelque 178 salariés de l'ex-usine, liquidée en 2005.

L'ancien propriétaire devra verser 20.000 euros aux salariés de moins de 40 ans, 40.000 euros aux salariés âgés de 40 à 55 ans et 50.000 euros aux salariés de plus de 55 ans, selon le délibéré rendu par le TGI.

Flodor, qui a détenu pendant plus de 30 ans la moitié du marché français des chips, n'en représentait plus que 5% au moment de la fermeture de l'usine dePéronne.