La CGT demande un nouveau jour chômé

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avec AFP

La CGT réclame la création d'un jour férié pour commémorer l'abolition de l'esclavage, parmi les revendications que le syndicat défendra lors de ses "Assises de l'outremer", prévues jeudi et vendredi. Ces "Assises", dont la seconde édition se déroulera au siège de la centrale à Montreuil (Seine-Saint-Denis), visent à faire valoir les revendications et droits spécifiques des travailleurs originaires des DOM-TOM.

La création d'un jour férié chômé et payé, le 10 ou le 23 mai, pour commémorer l'abolition de l'esclavage et la loi Taubira qui reconnaît l'esclavage et la traite négrière comme "crimes contre l'humanité", est notamment à l'ordre du jour. "Il faut aller plus loin que la loi Taubira et citer les responsables pour les punir", affirme Mme Vatonne du collectif revendicatif des originaires d'outremer, qui réclame aussi "des excuses officielles et publiques du président de la République".

La CGT entend aussi, sur le terrain social, dénoncer une remise en cause des droits acquis comme les primes d'éloignement (allant jusqu'à 15 à 18 mois de salaire), remplacées par une prime d'installation plus restrictive, ou les congés bonifiés.