LGV : le Lot-et-Garonne ne veut pas payer

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avec AFP

Le président socialiste du conseil général du Lot-et-Garonne, Pierre Camani, a annoncé lundi qu'il n'était "pas envisageable" pour sa collectivité, qui doit "réduire (ses) dépenses", de participer au financement de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA). "Devant la nécessité de réduire nos dépenses et conserver nos capacités d'investissement, il n'est pas envisageable que le conseil général du Lot-et-Garonne participe au financement" des tronçons Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse de cette LGV, dont le montant est "estimé entre 90 et 100 millions d'euros", a déclaré Pierre Camani, qui est également sénateur.

L'élu du Lot-et-Garonne, qui s'exprimait au nom de sa majorité lors d'une séance plénière sur les débats d'orientation budgétaire, a souligné qu'"il ne s'agit pas de remettre en cause le bien-fondé de cette infrastructure", mais a insisté sur la nécessité de réduction des dépenses de sa collectivité. "Il n'est plus possible de réduire nos investissements dans nos routes et dans nos collèges pour participer au financement d'une infrastructure, certes nécessaire, mais qui ne relève pas de nos compétences", a expliqué Pierre Camani. Le département avait participé à hauteur de 34 millions d'euros au financement du tronçon Tours-Bordeaux de la LGV SEA, dont les travaux ont débuté.