L'ex-ministre UMP Gérard Longuet blanchi

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Gérard Longuet, ancien ministre de l'Industrie et actuel président du groupe UMP au Sénat, a bénéficié d'un non-lieu en février dans une affaire de présumé financement politique frauduleux, a-t-on appris lundi au parquet de Paris. Cette décision, révélée par le Figaro.fr, met un terme à une instruction qui aura duré 15 ans. Cette dernière concernait notamment des dons en espèces au Parti républicain, composante de l'ancienne UDF et ex-parti de Gérard Longuet, ainsi qu'un financement jugé illicite des locaux parisiens de l'organisation. "C'est la fin d'une procédure qui aurait pu être traitée en un an", a réagi Gérard Longuet sur le Figaro.fr. "Mon regret est d'avoir affaibli le candidat (à la présidentielle-NDLR) que je soutenais alors, Edouard Balladur, et de ne pas avoir pu le servir (...). Je suis un cas dans la vie politique française. Des responsables des autres partis ont connu des condamnations. Ce n'est pas mon cas. J'ai eu des difficultés mais je n'ai jamais subi d'autres attaques définitives que celles des médias", a-t-il ajouté. C'est la quatrième fois que Gérard Longuet, qui avait dû démissionner en 1994 du gouvernement Balladur en raison de ces poursuites, bénéficie d'une relaxe ou d'un non-lieu.