L'air des politiques passé au crible

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Une enquête d'UFC-Que Choisir sur la pollution de l'air intérieur des lieux de vie d'hommes et femmes politiques, menée entre mars et mai dans les bureaux et les domiciles de 35 députés et sénateurs, et de la secrétaire d'Etat à l'Environnement, Chantal Jouanno, a été publiée mardi par Le Parisien. Sur les 36 analyses effectuées, "29 révèlent une qualité de l'air mauvaise (dont 9 très mauvaise), 7 moyenne, mais aucune ne peut prétendre à la mention 'bonne'", indique le rapport. Du benzène, substance cancérigène, et du formaldéhyde, classé polluant prioritaire par l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, ont été décelés. L'UFC-Que Choisir, qui n'entend pas stigmatiser les personnalités politiques en particulier, dénonce l'utilisation de produits de consommation polluants, qui contribuent à cette pollution intérieure, outre le manque d'aération et la tabagie.