L'UNEF rejette la faute sur le gouvernement

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Le président de l'Unef Jean-Baptiste Prévost a jugé samedi que "quand le pouvoir souhaitait éviter des incidents", il savait "s'organiser en conséquence", commentant les violences en marge de manifestations lycéennes contre la réforme des retraites cette semaine. "En 2006, lors du mouvement contre le CPE, Sarkozy avait à deux reprises organisé des rencontres avec les services d'ordre des organisations de jeunesse. Cela n'a pas été le cas depuis le début de cette mobilisation", a-t-il expliqué. "Le gouvernement n'a cessé de tenter de démobiliser les jeunes. Mais plus le gouvernement les ostracise, plus ils répondent massivement dans la rue", s'est félicité le dirigeant syndical.