Le député UMP Jean-Pierre Grand, proche de Dominique de Villepin, a jugé samedi que c'est "le monde à l'envers" de mettre en cause l'ex-Premier ministre et Jacques Chirac dans l'affaire Karachi, alors qu'ils n'ont fait que mettre "fin à des pratiques illégales". Le député de l'Hérault a souligné que, lors de son intervention vendredi soir sur TF1, Dominique de Villepin avait "bien précisé que la France a rempli ses engagements auprès des Pakistanais mais qu'elle a refusé de payer des commissions qui allaient se transformer en rétrocommissions". "S'il a fait des déclarations, c'est parce qu'il a été forcé de les faire" et "si ça choque l'Elysée tant pis", a-t-il conclu. L'ancien secrétaire général de l'Elysée a justifié vendredi la décision d'arrêter en 1995 le versement de commission dans le cadre d'un contrat de vente de sous-marins au Pakistan en évoquant de "très forts soupçons" de rétrocommissions vers la France.