Journée de solidarité : rien n'est automatique

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avec AFP , modifié à

Un accord collectif sur l'application dans une entreprise ou un secteur d'activité de la journée de solidarité doit donner au salarié le choix des modalités de cette obligation légale et ne peut se limiter à prévoir une retenue sur salaire.

C'est ce qu'a décidé le 1er avril le Conseil des prud'hommes de Paris, dans un jugement communiqué mardi par la CGT de l'hôtellerie. Un agent du nettoyage de nationalité marocaine employé à temps partiel, appuyé par ce syndicat, avait saisi la juridiction pour "réduction abusive de sa rémunération", son employeur lui ayant retiré 0,56 heure de rémunération chaque mois au titre de la journée de solidarité.