Jalouse, la sexagénaire vole 100.000 euros

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et Pierre de Cossette
Elle a reconnu avoir profité de l'absence de son amant pour lui dérober des lingots et pièces.

L'histoire est digne d'un vaudeville. Un cambriolage à 100.000 euros vient d'être élucidé en Dordogne. Et le malfaiteur est une femme de 62 ans. Cette dernière aurait agi par jalousie et sentiment de trahison envers son amant qu'elle fréquentait depuis deux ans.

Un lingot d'or dans le butin. L'histoire débute le 13 août, quand l'habitant d'un village de 700 habitants, situé au cœur du Périgord Noir rentre de vacances. Lorsqu'il arrive chez lui après quelques jours de vacances en Espagne, il s'aperçoit qu'il manque un lingot d'or, trois lingots d'argent et 250 pièces, essentiellement des Napoléon.

Pas de trace d'effraction. L'enquête, confiée à la gendarmerie, n'est pas d'une grande difficulté. Aucune trace d'effraction n'est en effet constatée, ce qui laisse penser aux enquêteurs que le vol a été commis par quelqu’un qui possède les clés de la maison, rapporte Sud Ouest. Les soupçons s'orientent donc rapidement vers une femme d'une soixantaine d'années et avec qui la victime avait une liaison depuis près de deux ans.

Une amante éconduite. Motif supplémentaire de se pencher sur son cas : le sexagénaire venait de signifier à son amante qu'il souhaitait prendre un peu de distance. Et surtout que les vacances en Espagne se feraient sans elle. La semaine dernière, l'amoureuse éconduite profite donc de l'absence de son amant pour aller récupérer ses affaires. Mais pas seulement. Avec un autre homme, elle en profite en effet pour se servir dans la fortune personnelle de celui qui l'a quittée.

Des bijoux manquants. Devant les enquêteurs, elle reconnaît tout de suite son méfait, justifié par une vengeance amoureuse et un sentiment de trahison. Le petit trésor a été presque intégralement retrouvé en Isère, où la suspecte réside. Cette dernière avait en effet laissé son butin chez des connaissances. Les enquêteurs n'ont toutefois pas mis la main sur des bijoux déclarés volés par la victime.

La victime connue de la justice. De son côté, l'homme victime du cambriolage est bien connu de la justice. Il a été condamné pour avoir laissé mourir douze vaches il y a trois ans. Devant le tribunal, il était arrivé vêtu d'une cape pour se protéger des ondes, il se disait électrosensible.