"Il faut une vraie politique de la fin de vie"

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Le docteur Vincent Morel, plaide pour que la France développe un grand programme d'aide aux malades en fin de vie.

Le comité consultatif d'éthique doit suggérer lundi des pistes sur la fin de vie, alors que de plus en plus de Français s'interrogent sur l'opportunité ou non de légaliser l'euthanasie pour les malades en phase terminale. Le docteur Vincent Morel, président de la société française d'accompagnement et de soins palliatifs, a demandé lundi matin sur Europe 1 la mise en place d'une "véritable politique de la fin de vie".

"Les français veulent une dépénalisation de l'euthanasie, parce qu'ils craignent l'acharnement thérapeutique", a-t-il expliqué. "Il est important de mettre un véritable programme de développement des soins palliatifs de façon à ce que tous les français aient accès à des soins de fin de vie de qualité".

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A l'heure actuelle, selon lui, le problème est d'abord dû au fait que les Français ne connaissent pas la loi : "il existe une loi qui les empêche de souffrir, qui lutte conter l'acharnement thérapeutique et qui leur permet d'être écoutés, à travers la personne de confiance et la possibilité d'écrire ses directives anticipées", a également regretté Vincent Morel. "Ces directives sont fondamentales, car elles permettent d'écrire ce que l'on souhaite au cas où il arriverait un drame ou une maladie.