Huîtres : la fin du test de la souris

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Soulagement chez les ostréiculteurs, après les nombreuses interdictions de vente qu’il a entraîné.

Le test de la souris a vécu. Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a confirmé lundi la fin de ce test, seul critère valable jusqu’à ce jour pour autoriser ou non la commercialisation des huîtres. Depuis le 1er janvier, il est remplacé par un test chimique validé par l’Union européenne.

"J'ai donné des consignes au préfet : depuis le 1er janvier, l'ouverture ou la fermeture du bassin repose exclusivement sur le test chimique", a annoncé lundi le ministre de l’agriculture. "Il assure une meilleure garantie pour la sécurité sanitaire des consommateurs, parce qu'il permet d'identifier clairement les toxines et leur quantité présentes dans les coquillages, et il est plus fiable", a-t-il ajouté.

Les ostréiculteurs du Bassin d'Arcachon, souvent frappés d’une interdiction de commercialisation de leurs huîtres, sont soulagés. Ils vivaient depuis cinq ans au rythme des interdictions déterminées sur la base des résultats de tests de la souris. Effectués en laboratoire, ce test consiste à injecter des extraits d'huîtres à des souris dont la survie doit être assurée au moins 24 heures. Mais ce test de la souris permet "prendre une décision (mais) sans savoir pourquoi la souris meurt", détaille le ministre de l’agriculture.

"Il faut savoir que depuis 2004 des tests chimiques ont été faits en parallèle des tests souris, et si on avait dû gérer la zone de production au regard des résultats des tests chimiques, le bassin n'aurait été fermé qu'une seule fois", a déclaré Olivier Laban, président de la section régionale conchylicole, à Gujan-Mestras.