Guerre-Algérie: Un mémorial indigne la LDH

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La Ligue des droits de l'Homme (LDH) a condamné vendredi la décision prise par le gouvernement d'inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly les noms des victimes civiles de la manifestation appelée par l'OAS (Organisation armée secrète, qui durant la guerre d'Algérie, souhaitait obtenir par la violence le maintien de l'Algérie française) rue d'Isly, à Alger, le 26 mars 1962. "Ouvrir ce Mémorial, voué jusque-là aux victimes combattantes de l’armée française et de ses forces supplétives, aux seules victimes civiles d’une manifestation organisée par une organisation terroriste qui n’a pas hésité à ouvrir le feu sur des soldats français, ne peut que susciter nos plus vives protestations', écrit la LDH dans un communiqué. La ligue voit ainsi dans cette célébration "unenouvelle tentative du pouvoir politique pour chercher à satisfaire les demandes d’un lobby nostalgique de la colonisation qui cherche à parler au nom des rapatriés d’Algérie et est lié à l’extrême droite".