Plusieurs ONG ont regretté mardi une "position attentiste" du gouvernement sur les gaz de schiste tout en qualifiant de satisfaisante leur rencontre avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, mardi à Matignon, pour préparer la conférence environnementale de septembre. Devant les ONG environnementales, le Premier ministre a confirmé que la fracturation hydraulique, la seule technique permettant à ce jour de rechercher et exploiter des gaz ou des pétroles de schiste, "resterait interdite", a indiqué à la presse le directeur général de Greenpeace, Jean-François Julliard.
"Mais il n'a en revanche pas voulu se prononcer sur l'exploration des gaz de schiste", en elle-même, soulignant simplement que ce serait "un des sujets débattus lors de la conférence environnementale", a ajouté le DG de Greenpeace.
D'autres ONG, comme les Amis de la Terre et France Nature Environnement, ont également regretté un manque de clarté de la position du gouvernement en la matière, le ministre du Redressement productif ayant indiqué récemment qu'il souhaitait "regarder" ce dossier sensible. La ministre de l'Ecologie Delphine Batho, également présente à la réunion à Matignon, a rappelé que le gouvernement restait "totalement opposé à la fracturation hydraulique".