Free/réseau : cela va "dépassionner le débat"

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avec AFP , modifié à

L'opérateur Free Mobile s'est félicité vendredi des vérifications que va lancer le régulateur du secteur sur la couverture de son réseau, à la suite de polémiques, ce qui va permettre de "dépassionner le débat" et "d'avoir un arbitre impartial". Depuis que Free a lancé son réseau de téléphonie mobile le 10 janvier, il a été la cible récurrente d'articles de presse dans lesquels des opérateurs concurrents, sous couvert d'anonymat, accusaient le nouvel entrant de n'avoir pas activé toutes ses antennes et de trop profiter du réseau d'Orange avec lequel il a un accord d'itinérance.

Vendredi, l'Arcep a demandé à Free "d’actualiser les informations relatives à l’état de son réseau, incluant notamment une liste des sites installés, des sites effectivement activés, et des motifs qui auraient pu la conduire, le cas échéant, à l'extinction de certaines stations de son réseau". "Il était temps qu'on sorte de cette polémique qui a été allumée par certains de nos concurrents. Au moins, là, on va avoir un arbitre impartial, selon des méthodes de mesure éprouvées. Cela remet la balle au centre", a estimé Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, la maison mère de Free.

Il a cependant souligné "le côté un peu particulier de refaire une mesure deux mois après seulement qu'elle ait été faite": l'Arcep avait en effet donnée le feu vert à Free pour lancer ses services mobiles car son réseau couvrait le minimum requis de 27% de la population. "Ce n'est pas une pratique très courante mais vu la polémique, l'ambiance sur le marché et les contre-vérités portées par des entreprises ou des syndicats contre nous, c'est une bonne chose de revenir à du rationnel et à la sérénité", a estimé Maxime Lombardini.