La fédération FO de la métallurgie a interpellé mercredi la direction d'ArcelorMitall et les pouvoirs publics, exigeant des engagements écrits sur l'avenir de l'usine de Florange (Moselle). Dans un communiqué, la fédération FO demande à la direction d'obtenir "toutes les garanties permettant dans un premier temps, le redémarrage immédiat et la continuité des hauts fourneaux (...), et dans un deuxième temps, les investissements nécessaires pour garantir l'avenir du site, les emplois et la sidérurgie sur notre territoire".
La fédération FO s'adresse ensuite aux pouvoirs publics, et en particulier au ministère de l'Industrie et à la présidence de la République "afin que les engagements réels soient pris et gravés par écrit dans le marbre" pour assurer le maintien du site et des emplois. FO demande également une table ronde réunissant le PDG du n°1 mondial de la sidérurgie, Lakshmi Mittal, et tous les acteurs concernés.
"En cette période d'élection, FO métaux ne souhaite pas de la surenchère et de la démagogie, mais du concret avec des actes et des résultats pour les salariés", dit le communiqué. De son côté, la fédération CFE-CGC métallurgie estime dans un communiqué que que "l'arrêt va se prolonger très probablement au 3e trimestre, et qu'"une autre stratégie est possible" qui "permettrait d'éviter le gâchis économique et humain qui se profile".