Flexibilité : négociation après l'élection

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avec AFP

L'ultime séance de négociation avant la présidentielle sur les accords de flexibilité voulus par le gouvernement et le patronat a duré moins de deux heures vendredi, le Medef proposant finalement un rendez-vous le 16 mai, à la satisfaction des syndicats. Alors que le Medef espérait une quatrième séance "conclusive", les syndicats ont obtenu la poursuite des négociations après la présidentielle.

Sur un sujet aussi sensible pour des millions de salariés, les syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, CGT) avaient affirmé dès le début des négociations en février qu'ils ne souhaitaient pas se laisser dicter un calendrier par l'exécutif, qui leur avait donné deux mois pour se mettre d'accord avec le patronat (CGPME, Medef, UPA).

"Une partie des points durs pour le patronat ne sont plus niés, la réunion a été plus positive que les fois précédentes", a commenté pour la CFTC Joseph Thouvenel.
L'enjeu de la négociation est de faciliter la possibilité pour les employeurs de réduire temporairement, grâce à un accord d'entreprise, le temps de travail et les salaires pour faire face à une chute d'activité, en échange d'une garantie de maintien des emplois.