Firminy : "A part quelques jets de pierre, la nuit a été calme"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le calme est revenu dans la nuit de vendredi à samedi à Firminy. Les forces de l’ordre restent cependant présentes.

Après trois soirées consécutives de violences en réaction au décès par pendaison d'un homme dans un commissariat de l'agglomération stéphanoise, la nuit a été calme vendredi à Firminy dans la Loire. "A part quelques jets de pierre", précise la Préfecture.

200 hommes des forces de l’ordre avaient été mobilisés pour assurer la sécurité. Un renfort demandé par le maire de la commune qui réclamait un "dispositif de sécurité exceptionnel". Le dispositif sera maintenu jusqu'au 14 juillet dans la ville.

Le parquet de Saint-Etienne a indiqué que la bavure policière dans l'affaire de ce jeune retrouvé mort dans la cellule d'un commissariat avait été écartée. L'autopsie n'a révélé "aucune trace de violence" et a confirmé qu'il avait succombé à un "arrêt cardiaque par suffocation", selon le parquet. Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte.

Enfin, la marche silencieuse demandée par la famille de la victime a été annulée par crainte d'incidents. "La famille n'y participera pas", a déclaré Abdelkader Benmouna, le père de Mohamed. Cette marche d'environ cinq kilomètres était prévue samedi à partir de 14 heures au départ de l'immeuble où habitait la victime, vers le commissariat du Chambon-Feugerolles dans la Loire, théâtre du drame.

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