Jean-Claude Mailly a proposé à ses homologues syndicaux un "appel commun à 24 heures de grève interprofessionnelle, au moment opportun". Dans cette lettre rendue publique jeudi, le numéro un de Force ouvrière (FO) a affirmé que "l'unité d'action sur des revendications et des modalités d'actions claires et déterminées était une des conditions importantes de la réussite", à quelques jours de l'ouverture du dossier des retraites par le gouvernement. "Le gouvernement semble vouloir reprendre les mêmes arguments et les mêmes décisions qu'avant la crise alors même que la question des retraites est une question de financement qui doit être traitée en tant que telle par la recherche et l'obtention de recettes nouvelles", a-t-il écrit. Jean-Claude Mailly a par ailleurs confirmé que les militants de FO étaient "fermement opposés à tout allongement de la durée du travail quelle qu'en soit la forme (allongement de la durée de cotisation et/ou report du droit au départ à 60 ans)" et à toute "remise en cause" des régimes de retraite des fonctionnaires.