LA DÉCISION. C'était une décision lourde de sens, parallèlement au débat sur la fin de vie qui anime la société française, dont le parquet général de Pau a décidé de faire appel mercredi. Le médecin urgentiste Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour "empoisonnement" après avoir abrégé la vie de sept malades en phase terminale, a été acquitté le 25 juin dernier par la cour d'assises de Pau.
Mais mercredi, le parquet général de Pau a fait appel de ce verdict et ainsi ouvert la voie à un nouveau procès.
Une décision motivée par "l'ensemble de cette affaire". "Prenant en compte l'ensemble des éléments de cette affaire, la procureure générale, Blandine Froment, près la cour d'appel a estimé nécessaire de relever appel de la décision" de la cour d'assises, a indiqué dans un communiqué le parquet général. Lors du procès, le parquet avait requis 5 ans de prison avec sursis possible, reconnaissant toutefois que le Dr Bonnemaison n'était "pas un assassin".
VERDICT - L'urgentiste Bonnemaison acquitté
DERNIERS MOTS - "J'ai agi en médecin jusqu'au bout du bout"
A L'AUDIENCE - La loi Leonetti au centre des débats
A LA BARRE - Bonnemaison "nous a volé les derniers instants" avec ma mère
A L'AUDIENCE - Le procès de Bonnemaison s'ouvre à Pau
EUTHANASIE - Ce qu'on reproche au docteur Bonnemaison
ARCHIVE - Euthanasie : Bonnemaison se confie
TEMOIGNAGE E1 - "Bonnemaison a fait en sorte que Fernand parte