Du sursis pour une militante de l'Unef

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avec AFP

Une militante de l'Unef, étudiante à Nanterre, qui a reconnu avoir inventé une agression à connotation raciste a été condamnée lundi à Paris à un mois de prison avec sursis pour "dénonciation de délit imaginaire", a-t-on appris de source judiciaire. Cette militante de 18 ans a avoué avoir inventé cette attaque pour donner plus d'ampleur à une autre agression subie le 17 octobre par une étudiante de Paris-I, membre elle aussi de l'Unef.

Elle affirmait avoir été bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, insultée et menacée avec des propos racistes. Mais près d'une semaine après sa plainte les enquêteurs du 3e district de la police judiciaire chargés de cette affaire ont convoqué cette étudiante de Nanterre. Elle a alors avoué face aux policiers avoir "inventé cette histoire" et a été placée en garde à vue quelques heures.

L'affaire a eu lieu dans un contexte tendu entre les militants de ce syndicat de gauche et des organisations d'extrême droite.